Un généalogiste familial, qu’est-ce que c’est ?

Confiez-moi votre histoire et…

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l’ExploracineS !

Comment suis-je devenue généalogiste familiale professionnelle ?

Lorsque j’étais enfant, mes parents n’auraient manqué sous aucun prétexte le rendez-vous que leur donnait régulièrement Alain Decaux sur Antenne 2, l’une des 3 chaînes accessibles sur les téléviseurs d’alors.

Cet homme, seul à sa table, s’enthousiasmait pour des événements que d’autres avaient vécu. Des faits si anciens qu’aucun être vivant ne pouvait en être le témoin. Je ne comprenais pas tout, mais j’aimais l’énergie qui l’animait et l’intérêt qu’il suscitait chez mes parents.

Portrait E. Souchet

J’ignore si cela a été un élément déclencheur, mais une quinzaine d’années plus tard, légèrement refroidie par deux camps de vacances où j’ai réalisé que l’apprentissage de l’archéologie consistait pour beaucoup à remplir puis vider des brouettes pleines de terre, je me suis lancée dans des études d’histoire, puis de muséologie. Oui, finalement, j’avais opté pour la mise en valeur des artéfacts, une fois que quelqu’un d’autre aurait pris soin de les déterrer, les nettoyer, les numéroter… N’est pas Indiana Jones qui veut !!!

J’imaginais ma carrière toute tracée, dans un musée associatif dédié à faire revivre les arts et traditions populaires d’une région. Étrangement, la presque totalité des écomusées privés n’ont pas survécu au changement de siècle et ceux qui perdurent ont cédé leurs collections aux collectivités locales. J’ai eu la chance de travailler pendant deux ans à la conservation des musées d’Angers, plus précisément au service documentation. J’en garde de merveilleux souvenirs : l’équipe, le rapport particulier avec les œuvres, les déambulations dans les musées et l’accès aux réserves. J’en garde toutefois une très légère pointe de regret car le métier implique bien plus de classement que de recherches, et encore moins d’écriture.

J’ai enchainé d’autres formations et d’autres expériences en PAO, correction puis rédaction web.

En parallèle, la généalogie m’offrait dans mes heures de loisirs, la possibilité d’explorer le passé de ma famille. D’abord pour replonger dans les archives, retrouver le plaisir d’enquêter, découvrir des ancêtres oubliés témoins malgré eux des tumultes de l’histoire, suivre leur parcours… La maladie de plusieurs de mes proches m’ont également amenée à me questionner sur la transmission des traumatismes : si la couleur de mes yeux est une affaire d’ADN, ces brins de protéine ont-ils également enregistré et transmis les blessures de nos ancêtres ?

J’ai finalement repris mes études en 2018 pour obtenir le diplôme universitaire de généalogiste familial dispensé par l’université du Mans. Aujourd’hui, au sein du réseau de généalogistes professionnels UPro-G et grâce au soutien de la CAE Oz, je mets au service des familles mes compétences en recherches historiques, en rédaction mais aussi en mise en page.

Alors dites-moi, que puis-je faire pour votre histoire ?

Zone de recherches

44, 85, 49… et au delà !

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